Nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu’il avait formé en lui-même, pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre.
Éphésiens 1 : 9-10
Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé.
Romains 10: 9
Le mot « dispensation » ou « intendance » désigne les méthodes et principes selon lesquels un intendant administre les biens de son maitre. En termes bibliques, cela implique la façon dont Dieu s’occupe des hommes à différentes époques. Dieu a jugé bon de varier sa manière d’agir à travers le temps. Ainsi, la dispensation a donné son nom à la période pendant laquelle elle s’est exercée. Nous appelons la présente dispensation, qui s’étend de la mort du Seigneur Jésus à son retour, la « dispensation de la grâce », car durant cette période la grâce de Dieu est particulièrement opérante. C’est en fait la dispensation au cours de laquelle Dieu appelle les Juifs et les païens à former l’Église, le corps de Christ, par le moyen de l’Évangile.
Pendant les quelque 4000 ans qui se sont écoulés depuis Adam jusqu’à la croix, plusieurs « temps » se sont succédé. Lorsque toutes ces époques seront révolues, toutes choses seront rassemblées sous la domination du Christ, tant les choses célestes que les terrestres (Éphésiens1.10).
Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts.
1 Thessaloniciens 4: 14
La dispensation du gouvernement humain est la période pendant laquelle Dieu a livré les rênes de ce monde aux dirigeants païens. Ce temps a commencé après le déluge avec le rebelle Nimrod et prendra fin bientôt à la seconde venue glorieuse de notre Seigneur Jésus-Christ, le Ressuscité . Dieu appelle donc les hommes à se repentir en acceptant Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur de leur vie personnelle en vue d’ éviter la colère du jugement de Dieu (Romains 10.9).
Il prit le manteau qu’Elie avait laissé tomber, et il en frappa les eaux, et dit: Où est l’Eternel, le Dieu d’Elie? Lui aussi, il frappa les eaux, qui se partagèrent çà et là, et Elisée passa.
2 Rois 2: 14
Car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit avec mesure. Le Père aime le Fils, et il a remis toutes choses entre ses mains.
Jean 3: 34-35
Élisée, le prophète qui a reçu une double portion de l’Esprit.
Il existe une ressemblance frappante entre la vie d’Élisée et celle d’Elie. Non seulement leurs noms se ressemblent, mais encore il existe une grande similitude entre les évènements de leurs vies respectives. Il s’agit bien de figures jumelles dans l’histoire juive.
Parallèle entre les deux prophètes
Tous deux:
-frappent les eaux du Jourdain et le traversent à sec (2 Rois 2. 8; 2.14).
-font apparaitre de l’eau pendant la sècheresse (1 Rois 18. 41-45; 2 Rois 3.9-20).
-ressuscitent un fils unique (1 Rois 17.17-24 ; 2 Rois 4. 18-35).
-accomplissent des miracles en faveur de personnes habitant hors d’Israël (1 Rois 17. 9-16; 2 Rois 5.1-15)
-prononcent des jugements sur des rois (1 Rois 21.19-22; 2 Rois 8.7-10).
-font venir la vengeance sur les incrédules (2 Rois 1.9-12; 2. 23-25).
En dépit de la ressemblance existant entre les miracles accomplis par les deux prophètes, Élisée n’a pas été un simple écho de son ardent prédécesseur. Il existait une grande différence entre les caractères des deux hommes et leurs attitudes.
Elie était un homme solitaire comme Jean-Baptiste. La majeure partie de sa vie a été un combat infructueux contre les maux de son temps, et il a traversé des moments de profond découragement.
Élisée était diffèrent. En recevant « double portion de l’Esprit », il a été rendu capable de mener une vie triomphante, tout en se mêlant aux gens de son époque. Rien n’indique qu’il se soit jamais plaint, qu’il ait fui ses ennemis, ou qu’il ait perdu courage. Même sur son lit de mort, il semble qu’il ait été rempli de puissance, car il a donné ses ordres au roi. Il est mort en vainqueur (2 Rois 13 : 14-19) et a eu une merveilleuse influence posthume (2 Rois 13 : 20-21).
Sa réception d’une double portion de l’Esprit est démontrée par le fait qu’il a reçu une vie victorieuse, et aussi qu’il a accompli un bien plus grand nombre de miracles que n’importe quel prophète, à l’exception de Moïse.
Leçon particulière de sa vie : la puissance de la grâce divine.
Le Nouveau Testament nous parle du Seigneur Jésus-Christ comme étant le Fils de l’homme qui a reçu, auprès du Père, l’Esprit sans mesure (Jean 3.34; Actes 10.38; Luc 4 : 18; Colossiens 2 : 9, Luc 3 : 16). En outre, il a le pouvoir de baptiser dans l’Esprit afin de placer chaque croyant né de nouveau dans son « corps mystique » (1 Corinthiens 12.13 Actes 1 :8, Actes 2 :4).
La Bible atteste encore que le monde entier ne saurait contenir les livres qu’on écrirait sur ce que le Seigneur Jésus-Christ a fait pendant son ministère terrestre (Jean 21.25 ; Jean 20.30). Le Christ, vivant aux siècles des siècles, continue d’opérer un nombre incalculable de miracles au-delà de toute comparaison spirituelle, et de toute logique humaine (1 Pierre 3.22; Apocalypse 1.17-18). Il est plus que prophète. Il est le Messie, le Fils du Dieu vivant.
Qui les condamnera? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous!
Romains 8: 34
Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent,
Matthieu 5: 44
Intercéder veut tout simplement dire : prier pour les autres. Le mot intercession, paga’ en hébreux signifie prier, insister dans sa demande, réclamer. En grecque entougchanô: s’entretenir avec quelqu’un en vue de le solliciter pour autrui ou pour quelque chose, présenter une pétition à une personne d’autorité. Intercession est donc une prière de demande faite avec amour en faveur d’autrui.
Monté au ciel, le Seigneur Jésus-Christ, l’Intercesseur, continue d’intercéder pour nous là où il est actuellement, à la droite de notre Père Céleste. La bible déclare, dans Romains 8 :34, que Christ est mort, bien plus, il est ressuscité d’entre les morts, il est maintenant à la droite de Dieu, et Il intercède pour nous. Au fait, le Seigneur Jésus-Christ continue, au ciel, le ministère d’intercession qu’il a exercé durant sa vie sur cette terre des hommes. Quand Satan réclamait Simon Pierre pour le cribler comme le froment, le Seigneur Jésus a prié pour Pierre, auprès du Père, afin que sa foi ne défaille point (Luc 22 : 31-32). Il a fait pratiquement la même chose lors de sa prière sacerdotale, au chapitre 17 de l’évangile de l’apôtre Jean.
Le Seigneur Jésus-Christ, dans les Écritures, a également ordonné à ses disciples de prier, avec amour, pour les autres (Matthieu 18 : 19-20; 5 :44; Jacques 5 : 14-16; Romains 10 : 1-4; 1Timothée 2 : 2-6). La prière d’intercession étant une demande faite à Dieu, elle doit toujours être faite au nom de Jésus (Jean 16 : 23-26). Levons-nous donc pour transformer davantage nos vies en de véritables temples de prières, au nom de Jésus.
Quelques versets bibliques de l’Ancien Testament sur la prière d’intercession :
Genèse 17 : 15-18
18. Et Abraham dit à Dieu: Oh! Qu’Ismaël vive devant ta face!
Genèse 18 : 22-33
22-24: Les hommes s’éloignèrent, et allèrent vers Sodome. Mais Abraham se tint encore devant en présence de l’Éternel, Abraham s’approcha et dit : Feras-tu aussi périr le juste avec le méchant ? Peut-être y a-t-il cinquante justes au milieu de la ville : les feras-tu périr aussi, et ne pardonneras-tu pas à la ville à cause des cinquante justes qui sont au milieu d’elle?
Nombres 12 : 6-13
12-13. Oh! Qu’elle ne soit pas comme l’enfant mort-né, dont la chair est à moitié consumée quand il sort du sein de sa mère! 13. Moïse cria à l’Éternel, en disant : O Dieu, je te prie, guéris-la!
Nombres 11 : 1-2
Le peuple murmura et cela déplut aux oreilles de l’Éternel. Lorsque l’Éternel l’entendit, sa colère s’enflamma; le feu de l’Éternel s’alluma parmi eux, et dévora l’extrémité du camp. Le peuple cria à Moïse. Moïse pria l’Éternel, et le feu s’arrêta.
Exode 32 : 31-33
Moïse retourna vers l’Éternel et dit : Ah! Ce peuple a commis un grand péché. Ils se sont fait un dieu d’or. Pardonne maintenant leur péché! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit. L’Éternel dit à Moïse : c’est celui qui a péché contre moi que j’effacerai de mon livre.
Afin qu’ils aient le cœur rempli de consolation, qu’ils soient unis dans la charité, et enrichis d’une pleine intelligence pour connaître le mystère de Dieu, savoir Christ, mystère dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science.
Colossiens 2: 2-3
Ainsi, qu’on nous regarde comme des serviteurs de Christ, et des dispensateurs des mystères de Dieu.
1 Corinthiens 4: 1
Dans le N.T., le mot mystère exprime une action ou une dispensation de Dieu tenue secrète jusqu’à l’heure fixée (Romains.16.25-26), ou jusqu’à ce que l’Esprit Saint ait préparé l’homme à en recevoir la communication (Marc 4.11). Un mystère contient un élément surnaturel qui dépasse l’homme en dépit de la révélation.
Jésus-Christ est donc le mystère de Dieu dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science(Colossiens 2.3). La véritable adresse de la sagesse et de la science selon les Saintes Écritures s’appelle JESUS-CHRIST. Le Seigneur Jésus a fait de ceux qui l’ont reçu et accepté comme Seigneur et Sauveur de leur vie personnelle, cohéritiers de ces trésors incomparables.
Tout a été donné au peuple de Dieu , y compris la vie éternelle. Nous pourrions dire, avec force, aujourd’hui que nous sommes, non seulement les serviteurs de Christ, mais aussi les fidèles dispensateurs des mystères de Dieu (1Corinthiens 4.1).
Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n’as pas renié ma foi, même aux jours d’Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure.
Apocalypse 2: 13
Le grand autel de Pergame, reconstitué au Pergamon Museum de Berlin. Photo de Raimon Spekking
Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu.
Actes 20 : 24
Pergame : Autrefois Pergumum, ou Pergamos fut la ville la plus importante de la Mysie, à 5 km au nord de la rivière Caïque, à environ 24 km de la mer Égée et à 96 kilomètres au nord de Smyrne.
Les Romains s’en emparèrent, et érigèrent le royaume en province d’Asie (129-126 av. J.-C), dont la capitale devint Pergame. Construite sur une hauteur de 335 mètres, cette citadelle devint, non seulement le centre de quatre cultes païens (Zeus, Athéna, Dionysos et Asclépios), mais surtout le siège du culte blasphématoire de l’empereur. Le Seigneur l’a nommé et reconnu comme étant le trône de Satan, l’endroit où demeure Satan. Antipas, chrétien fidèle, subit le martyre dans cette citadelle du paganisme (Apocalypse 1.11;2.12-17) où se trouvait la troisième des 7 Églises d’Asie à laquelle Jean s’adresse dans le livre d’Apocalypse (Apocalypse 2.13).
Le parchemin (grec ancien : pergamênê qui veut dire : peau de Pergame, devenu en français « parchemin ») tire son nom de cette ville, où il fut inventé. Pergame est la troisième des 7 Églises d’Asie. L’ Apocalypse dit que là se retrouve le « trône de Satan ». Pergame s’appelle, à l’heure actuelle, Bergama (Turquie, province d’Izmir).
Selon le document vidéo sur l’Église de Pergame, intitulé Pergame, le mot trône a d’abord été utilisé pour désigner un fauteuil d’une résidence personnelle privée, c’était le sens à l’origine du mot trône. Le fauteuil du maitre de lieu, maitre de maison.
Satan se sentait chez lui à Pergame, il y était assis sur un trône, c’était son territoire. Il était le maitre de cette maison. La ville possédait également un centre thérapeutique appelé l’Asclépiéion bâti à l’honneur du dieu serpent Asclépios. L’empereur faisait de voyages depuis Rome pour venir recevoir des soins à Pergame. Il ne s’agissait pas d’une visite médicale ordinaire.
Les habitants de Pergame adoraient une myriade de dieux grecs et romains. Lorsque le christianisme arriva avec sa croyance en un Dieu unique, les prêtres de temples devinrent très agressifs, et leur plus célèbre victime fut un homme du nom d’Antipas. Dans le livre d’Apocalypse, le Seigneur Jésus appela Antipas mon témoin fidèle.
Il était évêque de Pergame et y avait été ordonné par l’apôtre Jean. Sa foi en Jésus-Christ attira l’attention des prêtres d’Asclépiéion qui portèrent plainte auprès du gouverneur romain de Pergame. Les prêtres témoignèrent que les démons leur étaient apparus en rêve, leur disant que les prières d’Antipas les chassaient de la ville. Antipas avait chassé tant des démons que les démons et les esprits s’étaient plaints auprès des païens leur demandant de trouver une solution au sujet de cet Antipas. Il fut ordonné à Antipas d’offrir un sacrifice de vin et d’encens à une statue de l’empereur romain en déclarant que l’empereur était Seigneur et Dieu. Il refusa. Le rejet de la divinité de l’empereur signifiait le rejet la ville de Rome. Les croyants étaient mis à mort pour cette raison. Antipas fut condamné à mort sur l’autel de Zeus. Quelques années plus tard, l’apôtre Jean écrivit le livre de l’Apocalypse qui mentionne la mort d’Antipas à cet endroit.
L’Antipas de Pergame est, au fait, le modèle d’un témoin de Jésus qui n’a pas renoncé à sa foi, devant les persécutions féroces, même au prix de sa vie. Il a été, à l’image de son sauveur, notre Seigneur Jésus-Christ, fidèle jusqu’à la mort. Antipas de Pergame, l’apôtre Paul et les autres martyrs de premiers siècles de l’Église constituent, sans nul doute, des exemples de témoins fidèles de Christ pour les générations actuelles de chrétiens qui font face au postmodernisme. Leur existence sur la terre, après leur conversion, avait un seul but : annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu en ne faisant aucun cas de leur vie. Ils se sont offerts sincèrement et entièrement à Dieu comme de sacrifices vivants, saints et agréables (Actes 20 :24, Romains 12 : 1-2).
La foi du peuple de Dieu, dans ces derniers jours, de manière individuelle ou collective ballotera toujours d’un côté ou de l’autre aussi longtemps que nous ne serions capables de renoncer sincèrement à nous-mêmes en vue de sauver nos âmes. « Mais ces choses qui étaient pour moi de gains, je les ai regardées comme une perte à cause de Christ », a confessé l’apôtre Paul dans son épitre aux Philippiens.
Ne perdons donc pas notre dignité comme les anges déchus, en désertant notre précieuse demeure spirituelle en Jésus à cause de choses périssables qui ne donnent pas la vie. La fidélité à Dieu exige le reniement total de soi pour gagner Christ. Demeurons fermes dans le Seigneur de gloire, car notre récompense sera grande.
“Ecris à l’ange de l’Eglise de Laodicée: Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu:”
Apocalypse 3: 14
“Celui qui voudra être béni dans le pays Voudra l’être par le Dieu de vérité, Et celui qui jurera dans le pays Jurera par le Dieu de vérité; Car les anciennes souffrances seront oubliées, Elles seront cachées à mes yeux. “
Ésaïe 65 : 16
Amen: Assuré, établi.
Le Seigneur Jésus est appelé l’Amen, c.-à-d. le témoin fidèle, le véritable (Apocalypse 3.14; Esaïe 65.16). Dans ce verset d’Esaïe, le mot Amen est rendu parfois par « Dieu de vérité ». Mot hébreux signifiant :il en est ainsi, ou : qu’il en soit ainsi (même racine que ferme, fiable, durable, la loi, la vérité, la fidélité).
Ce mot marque l’accord avec ce qui a été dit (1 Rois 1.36); ainsi l’assemblée répond amen à ce qui lui est annoncé (1 Chroniques 16.36; Néhémie 8.6; Apocalypse 22.20).
Il exprime également l’engagement (Deutéronome 27.15-26; Néhémie 5.13), le serment (Nombres 5.22), le désir (Jérémie 28.6), l’affirmation (Apocalypse 5.14;7.12;19.4) et l’insistance (Galates 6.18).
Le Seigneur Jésus a utilisé « Amen, amen » traduit par « en vérité, en vérité, je vous le déclare » pour appuyer ses déclarations face à l’opposition de ses adversaires et attester la vérité de ses affirmations (Matthieu 6.2, 5,16;10.23;19.28;24.34;25.40; Luc4.25;9.27;12.44;21.3) surtout dans l’évangile de Jean (5.19,24,25;6.26,32,47,53,8.34,51,58).
Dans les épitres, Amen marque souvent la fin d’un développement et la louange (Romains 1.25, 11.36; Galates 1.5; Philippiens 4.20).
A la lumière de cet enseignement sur la signification du mot Amen, le Corpsde Christ est appelé à dire amen de manière réfléchie et responsable pour ne pas tomber dans le piège de l’ennemi. En certifiant, par la voie orale, un accord ou un engagement spirituel contraire à la volonté de Dieu de la vérité, beaucoup de chrétiens s’exposent aux menaces de l’adversaire qui rode comme un lion rugissant (1 Pierre 5.8).
Si nous voulons garder nos âmes en Christ, nous devrions veiller sérieusement sur ce qui sort de nos bouches (Matthieu 12.36). Ce n’est pas du tout prudent, pour unchrétien, de répondre amen à un sermon hérétique ou à un enseignement biblique dont il ne saisit pas le sens; ce serait faire un acte de folie , car les Écritures déclarent dans Proverbes 18.30 : « Celui qui répond avant d’avoir écouté fait un acte de folie et s’attire la confusion ». La Bible renchérit ,dans le meme sens, en disant clairement que c’est un piège pour l’homme de prendre à la légère un engagement sacré, et de ne réfléchir qu’après avoir fait un vœu (Proverbes 20.25).
Brisons, au nom de Jésus, tous les murs, les liens y compris les autels maléfiques érigés spirituellement contre les destinées de chrétiens à cause de vaines paroles sorties de nos bouches que l’apôtre Jacques qualifie de venins mortels (Jacques 3 : 8-10) , en implorant avec insistance la force de la miséricorde de Dieu dans nos vies. La plus grande puissance que l’univers ait jamais connue, déployée en Christ par le Père Céleste, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, donne aux vrais croyants du Seigneur Jésus la victoire sur l’armée des forces des ténèbres (Éphésiens 1 :19-20). Tout ce qui est né de Dieutriomphe du monde, au nom de Jésus.