Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde: on en estima la valeur à cinquante mille pièces d’argent.
Actes 19: 19
Centre commercial, politique et religieux de l’Asie occidentale, était située près de l’embouchure du Caystre, sur la mer Égée. Pline écrit que dans l’Antiquité, « la mer avait l’habitude de monter jusqu’au temple de Diane ». Cependant, le port naturel et l’ensemble de la zone ont été progressivement ensablés et aujourd’hui, les ruines de la ville reposent dans une basse plaine, à environ 7 kilomètres, à l’intérieur des terres.
À l’instar des autres cités de l’antiquité, Éphèse était une ville profondément religieuse. Elle adorait surtout Diane (L’Artémis des Grecs), la déesse de la fertilité en Asie. On construit en son honneur, et sur ce même site, trois sanctuaires (le premier aux environs de la fin du huitième siècle avant notre ère) et deux autres splendides temples. Le premier de ceux-ci fut commencé vers 550 avant Jésus-Christ, inauguré en 430, puis incendié en 356, la nuit même où naquit Alexandre le Grand. Il fallut plus de trente ans pour ériger le second temple. Les femmes d’Éphèse vendirent leurs bijoux pour aider au financement de la construction. Des rois offrirent des colonnes, et des dons en or, ainsi que des meubles de toutes sortes, affluèrent de nombreux pays. Lorsque la construction fut achevée, en 323 avant Jésus-Christ, il représentait le plus bel édifice jamais érigé dans tout le monde grec, et fut salué comme étant l’une des sept merveilles du monde antique. Une richesse immense s’y accumula, grâce aux dons et aux legs. Sa célébrité avait sa source dans l’image de Diane, qu’il abritait. On raconta aux esprits faibles que cette image était descendue du ciel (Actes 19 : 35).
Paul travailla dans la ville pendant trois ans. Il put ainsi poser les fondations de la plus solide église chrétienne du premier siècle. Son ministère y fut si efficace « qu’un assez grand nombre de ceux qui avaient pratiqué la sorcellerie apportèrent leurs livres et les brûlèrent devant tous » (Actes 19.19). Le culte de Diane diminua jusqu’à ce que Démétrius, un orfèvre, suscite une émeute contre Paul (Actes 19.24, 38). Timothée et Jean y continuèrent l’œuvre, ainsi que dans les six autres églises de la région. La progression du christianisme coïncida avec le déclin du culte de Diane.
Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n’as pas renié ma foi, même aux jours d’Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure.
Apocalypse 2: 13
Le grand autel de Pergame, reconstitué au Pergamon Museum de Berlin. Photo de Raimon Spekking
Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu.
Actes 20 : 24
Pergame : Autrefois Pergumum, ou Pergamos fut la ville la plus importante de la Mysie, à 5 km au nord de la rivière Caïque, à environ 24 km de la mer Égée et à 96 kilomètres au nord de Smyrne.
Les Romains s’en emparèrent, et érigèrent le royaume en province d’Asie (129-126 av. J.-C), dont la capitale devint Pergame. Construite sur une hauteur de 335 mètres, cette citadelle devint, non seulement le centre de quatre cultes païens (Zeus, Athéna, Dionysos et Asclépios), mais surtout le siège du culte blasphématoire de l’empereur. Le Seigneur l’a nommé et reconnu comme étant le trône de Satan, l’endroit où demeure Satan. Antipas, chrétien fidèle, subit le martyre dans cette citadelle du paganisme (Apocalypse 1.11;2.12-17) où se trouvait la troisième des 7 Églises d’Asie à laquelle Jean s’adresse dans le livre d’Apocalypse (Apocalypse 2.13).
Le parchemin (grec ancien : pergamênê qui veut dire : peau de Pergame, devenu en français « parchemin ») tire son nom de cette ville, où il fut inventé. Pergame est la troisième des 7 Églises d’Asie. L’ Apocalypse dit que là se retrouve le « trône de Satan ». Pergame s’appelle, à l’heure actuelle, Bergama (Turquie, province d’Izmir).
Selon le document vidéo sur l’Église de Pergame, intitulé Pergame, le mot trône a d’abord été utilisé pour désigner un fauteuil d’une résidence personnelle privée, c’était le sens à l’origine du mot trône. Le fauteuil du maitre de lieu, maitre de maison.
Satan se sentait chez lui à Pergame, il y était assis sur un trône, c’était son territoire. Il était le maitre de cette maison. La ville possédait également un centre thérapeutique appelé l’Asclépiéion bâti à l’honneur du dieu serpent Asclépios. L’empereur faisait de voyages depuis Rome pour venir recevoir des soins à Pergame. Il ne s’agissait pas d’une visite médicale ordinaire.
Les habitants de Pergame adoraient une myriade de dieux grecs et romains. Lorsque le christianisme arriva avec sa croyance en un Dieu unique, les prêtres de temples devinrent très agressifs, et leur plus célèbre victime fut un homme du nom d’Antipas. Dans le livre d’Apocalypse, le Seigneur Jésus appela Antipas mon témoin fidèle.
Il était évêque de Pergame et y avait été ordonné par l’apôtre Jean. Sa foi en Jésus-Christ attira l’attention des prêtres d’Asclépiéion qui portèrent plainte auprès du gouverneur romain de Pergame. Les prêtres témoignèrent que les démons leur étaient apparus en rêve, leur disant que les prières d’Antipas les chassaient de la ville. Antipas avait chassé tant des démons que les démons et les esprits s’étaient plaints auprès des païens leur demandant de trouver une solution au sujet de cet Antipas. Il fut ordonné à Antipas d’offrir un sacrifice de vin et d’encens à une statue de l’empereur romain en déclarant que l’empereur était Seigneur et Dieu. Il refusa. Le rejet de la divinité de l’empereur signifiait le rejet la ville de Rome. Les croyants étaient mis à mort pour cette raison. Antipas fut condamné à mort sur l’autel de Zeus. Quelques années plus tard, l’apôtre Jean écrivit le livre de l’Apocalypse qui mentionne la mort d’Antipas à cet endroit.
L’Antipas de Pergame est, au fait, le modèle d’un témoin de Jésus qui n’a pas renoncé à sa foi, devant les persécutions féroces, même au prix de sa vie. Il a été, à l’image de son sauveur, notre Seigneur Jésus-Christ, fidèle jusqu’à la mort. Antipas de Pergame, l’apôtre Paul et les autres martyrs de premiers siècles de l’Église constituent, sans nul doute, des exemples de témoins fidèles de Christ pour les générations actuelles de chrétiens qui font face au postmodernisme. Leur existence sur la terre, après leur conversion, avait un seul but : annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu en ne faisant aucun cas de leur vie. Ils se sont offerts sincèrement et entièrement à Dieu comme de sacrifices vivants, saints et agréables (Actes 20 :24, Romains 12 : 1-2).
La foi du peuple de Dieu, dans ces derniers jours, de manière individuelle ou collective ballotera toujours d’un côté ou de l’autre aussi longtemps que nous ne serions capables de renoncer sincèrement à nous-mêmes en vue de sauver nos âmes. « Mais ces choses qui étaient pour moi de gains, je les ai regardées comme une perte à cause de Christ », a confessé l’apôtre Paul dans son épitre aux Philippiens.
Ne perdons donc pas notre dignité comme les anges déchus, en désertant notre précieuse demeure spirituelle en Jésus à cause de choses périssables qui ne donnent pas la vie. La fidélité à Dieu exige le reniement total de soi pour gagner Christ. Demeurons fermes dans le Seigneur de gloire, car notre récompense sera grande.
“Et Jésus leur dit: je vous le dis en vérité, les publicains et les prostituées vous devanceront dans le Royaume de Dieu. “
Matthieu 21 : 31
Et Jésus leur dit: je vous le dis en vérité, les publicains et les prostituées vous devanceront dans le Royaume de Dieu . (Matthieu 21:31)
Publicain : Dans l’empire romain était un personnage préposé à la perception des impôts et des droits de passage sur les marchandises que l’on transportait d’un territoire à l’autre.
Le fermier en chef exigeait des contribuables des sommes supérieures à celles qu’il versait au trésor public. L’État Romain l’y autorisait. Aucune loi ne protégeait les contribuables contre les exactions. Excepté quelques personnages honnêtes, les publicains volaient (Luc 3 : 12,13 ; 19.8).
Dans toutes les provinces, toutes les classes les détestaient, sauf peut-être les gouverneurs romains, qui souvent s’entendaient avec eux pour extorquer l’argent des contribuables. Le collecteur d’un territoire conquis par les Romains était parfois originaire de ce pays, auquel la plupart de péagers subalternes appartenaient.
Le juif Zachée parait avoir exercé les fonctions de percepteur-chef d’impôts à Jéricho (Luc 19 : 1-9). Le juif Matthieu (Levi), par contre, était chargé ,par le fermier général, de recueillir les taxes de Capernaum (Matthieu 9 :9; Marc 2 :14; Luc 5 : 27). Les juifs n’admettaient point que l’un de leurs fût agent des Romains et levât des impôts pour un gouvernement païen. Le publicain juif était exclu de la société de ses compatriotes ; ses amis subissaient le même sort. Les publicains étaient perçus comme des « collabos », des agents des occupants romains.
L’attitude du Seigneur Jésus avait bien choqué les juifs conformistes, car on l’accusait de manger avec des péagers et des pécheurs (Matthieu 9 : 10-13; 11.19). Cependant, le Seigneur Jésus a appelé Matthieu, qui était l’un d’eux, à l’apostolat (Matthieu 9.9).
Les cas de Zachée (Esaïe 55 : 6-7) qui cherchait à voir le Seigneur Jésus, et de Matthieu appelé pendant qu’il était assis au lieu des péages, enseignent aux pécheurs impénitents la nécessité de sceller, en Jésus-Christ, une réconciliation sincère et définitive avec l’Éternel, ainsi que les communautés auxquelles ils appartiennent (Luc 19 : 10).
Comme le Seigneur Jésus a appelé Matthieu à le suivre pendant qu’il vaquait à ses occupations, il vous lance, aujourd’hui, le même appel au salut et au service au cas où vous ne l’auriez pas encore fait. Je vous exhorte à faire de cet instant, un moment de nouveau départ dans la force incomparable de la grâce divine décrétée, à la croix, par le sang de notre Seigneur Jésus-Christ, le grand Vainqueur de la mort. Il vous fait, dans l’immédiat, la grâce de devenir son enfant, et d’avoir corollairement accès à Son royaume éternel et incorruptible. Si vous répondez par l’affirmative à cet appel au salut et au service, je vous invite, par cette prière, à accepter et à confesser de votre bouche, avec foi, le Seigneur Jésus.
Au moyen de cette prière faite avec foi, accompagnée d’une promesse de restitution si votre cas s’apparente à celui de Zachée (le cas de Zachée, Luc 19 : 1-9), le Seigneur Jésus-Christ vous pardonnera et élira domicile dans votre vie pour en être le Seigneur et Sauveur.
NDB-TONY KUNSENDE
Quelques versets liés au contenu de cet article :
Matthieu 9 : 9-11 De là étant allé plus loin, Jésus vit un homme assis au lieu des péages, et qui s’appelait Matthieu. Il lui dit: Suis-moi. Cet homme se leva, et le suivit. Comme Jésus était à table dans la maison, voici, beaucoup de publicains et de gens de mauvaise vie vinrent se mettre à table avec lui et avec ses disciples. Les pharisiens virent cela, et ils dirent à ses disciples : pourquoi votre maitre mange-t-il avec les publicains et les gens de mauvaise vie?
Matthieu 11 : 18-19
Car Jean est venu, ne mangeant ni ne buvant, et ils disent: Il a un démon. Le Fils de l’homme est venu, mangeant et buvant, et ils disent: C’est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie. Mais la sagesse a été justifiée par ses œuvres.
Luc 3 : 12-14 Il vint aussi des publicains pour être baptisés, et ils lui dirent: Maître, que devons-nous faire? Il leur répondit: N’exigez rien au-delà de ce qui vous a été ordonné. Des soldats aussi lui demandèrent: Et nous, que devons-nous faire? Il leur répondit: Ne commettez ni extorsion ni fraude envers personne, et contentez-vous de votre solde.
Luc 19 : 8-10 Mais Zachée, se tenant devant le Seigneur, lui dit: Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens, et, si j’ai fait tort de quelque chose à quelqu’un, je lui rends le quadruple. Jésus lui dit: Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi un fils d’Abraham. Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.
Hébreux 12 :1 Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte.
Esaïe 55 : 6-7 Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve; Invoquez-le, tandis qu’il est près.
Matthieu 20 :16 Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers.