RUTH, LA MOABITE QUI EST DEVENUE ANCÊTRE DE JÉSUS-CHRIST (VIDÉO ET TEXTES)

Salmon engendra Boaz de Rahab; Boaz engendra Obed de Ruth; Obed engendra Isaï;

Matthieu 1 : 5

Il est tout d’abord important de savoir que les évènements racontés dans les Saintes Écritures sur la vie de Ruth la Moabite se sont déroulés au temps de Juges. Cependant, le livre sur le témoignage extraordinaire de la foi de Ruth a été écrit à l’époque de David. L’auteur de ce récit demeure inconnu même si certaines sources parlent du prophète Samuel.

Les Moabites sont en fait les descendants de Moab, fils de Lot et de sa fille ainée (Genèse 19 : 37). Ils descendent donc d’une relation incestueuse entre Lot et sa fille, dont l’épouse a été transformée en une statue de sel à cause de son fort penchant pour le monde.

En effet, à l’époque des juges, pour fuir la famine qui sévissait dans le pays d’Israël, Elimélec séjourna dans la région de Moab avec sa femme Naomi et ses deux fils qui ont épousé sur place les Moabites Orpa et Ruth (Ruth 1 : 1-5).

Orpa, épouse de Kiljon et belle-sœur de Ruth, préféra rester au pays de Moab après la mort d’Elimélec son beau-père et ses deux fils. Alors que Ruth, épouse de Machlon, choisit sagement de suivre et de demeurer avec Naomi en Israël. Cette jeune veuve moabite s’est attachée à sa belle-mère en laissant derrière elle sa terre natale ainsi que sa famille. Elle n’a pas du tout cherché à se conformer aux mœurs de jeunes femmes de son époque. Elle a fait plutôt de l’Éternel ses délices contre vents et marées. Quand tout allait mal pour elle, c’est en ce moment-là qu’elle a exprimé noblement sa fidélité à l’Éternel. Elle n’a pas eu tort de compter sur la bonté de notre Père céleste, car Il procure de grandes richesses à ceux qui lui sont fidèles.

Si vous avez de la bonne volonté et si vous êtes dociles, Vous mangerez les meilleures productions du pays;

Ésaïe 1 : 19

Ruth est le modèle d’une femme vertueuse non juive résolument constante dans sa foi et ses convictions tant morales que spirituelles. Elle a rompu définitivement, sans hésiter, avec l’héritage négatif de ses pères en s’attachant docilement à sa belle-mère et surtout au Dieu d’Israël. Elle a offert son corps, sa jeunesse ainsi que sa beauté sur l’autel de Yahvé comme un sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu (Romains 12 : 1).

Elle a écouté humblement le conseil de Naomi sa belle-mère comme Esther l’avait fait auprès de Mardochée. « Le fer aiguise le fer », enseignent les Proverbes. Effectivement, Ruth a été aiguisée par son mentor Naomi inspirée par l’Esprit du Seigneur. Cette relation d’aide purement providentielle entre ces deux femmes a offert à la femme vertueuse de Moab le repos parfait et « la grâce excellente descendant d’en haut, du Père des lumières » qu’aucune force ne peut déboulonner (Jacques 1 : 17).

Car Dieu n’est pas injuste, pour oublier votre travail et l’amour que vous avez montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints

Hébreux 6 : 10

C’est pourquoi la récompense de Ruth a été extraordinaire, en même temps dignement intemporelle de la part de l’Éternel qui pèse toutes les actions des humains en rendant à chacun selon ses œuvres. Oui, notre Dieu est fidèle, car « Il n’est pas injuste, pour oublier l’amour que vous avez montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints » (Hébreux 6 : 10).

La main de Dieu, de manière merveilleuse a fait sortir d’une situation tragique des rois aux trônes éternels. L’union légitime et puissante de Boaz avec Ruth devant El Shaddai, a donné naissance au grand-père du roi David. De ce fait, Ruth fait partie désormais de la généalogie de notre Seigneur Jésus-Christ. Quelle grâce ! 

Sois fidèle jusqu’à la mort en fixant tes yeux sur Élohim-Yahvé qui retourne les situations sans espoir, au nom de Jésus ; ainsi tu auras certainement la couronne de vie et de justice.

 Le Seigneur Jésus revient bientôt !

TONY KUNSENDE-TKM

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LE MONT ÉBAL: MONTAGNE DE LA MALÉDICTION

Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous-car il est écrit: Maudit est quiconque est pendu au bois, –

Galates 3: 13

Or, la loi est intervenue pour que l’offense abondât, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé,

Romains 5 : 20

Le mot Ébal est mentionné pour la première fois dans le Pentateuque, plus précisément dans le livre de Deutéronome. Au fait, ce passage nous montre clairement le rôle qu’avaient joué les montagnes de Garizim et d’Ébal sur l’engagement que devrait prendre le peuple d’Israël sur l’observance de la loi divine. Un engagement d’appartenance, de fidélité et de reconnaissance au Très-Haut qui l’a merveilleusement soutenu afin de prendre possession de la terre de Canaan.

Ces deux monts étaient situés « de l’autre côté du Jourdain, derrière le chemin de l’occident, au pays des Cananéens qui habitent dans la plaine vis-à-vis de Guilgal, près des chênes de Moré » (Deutéronome 11 : 29-30). En outre, ces éminences jumelles étaient séparées par la vallée fertile et serrée de Sichem.

Conformément aux instructions que l’Éternel avait données à Moïse, les enfants d’Israël avaient l’obligation de prononcer la bénédiction sur la montagne de Garizim et la malédiction sur la montagne d’Ébal. Après la conquête de la ville d’Aï, juste avant de prendre possession de la terre promise, Josué avait mis en exécution ces ordres selon ce qui est écrit dans le livre de la loi. Il a élevé sur le mont Ébal un autel de pierres brutes à Élohim-Yahvé sur lesquelles on ne porta point le fer (Josué 8 : 30-35).

Les six tribus de Ruben, Gad, Aser, Zabulon, Dan, et Nephthali se sont tenus comme prévu sur le mont Ébal suivant la volonté de l’Éternel exprimée par Moise afin de déclarer la malédiction contre ceux qui perpétraient de délits graves au sein du peuple conduit par la main toute puissante de Yahvé (Deutéronome 27 : 13-26 ; Josué 8 : 33).

Comme l’apôtre Paul l’a dit dans son épitre aux Romains : « or la loi est intervenue pour que l’offense abondât, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé » ; effectivement, les enfants d’Israël sous la loi de Moise étaient enfermés dans la malédiction, car ils n’arrivaient pas à obéir aux commandements de Dieu (Romains 5 : 20).

Les offrandes et les sacrifices pour les péchés qu’on présentait à l’Éternel n’étaient pas à même de désinsérer le péché du monde. Sous l’Ancienne Alliance, il était pratiquement impossible que « le sang de taureaux et des boucs ôte les péchés ». L’inefficacité avérée des holocaustes et de sacrifices à effacer le péché du monde commis sous la loi a eu comme effet l’abolition ou la caducité de la « première chose pour établir la seconde ». 

En réponse à l’« inutilité » de l’Ancienne Alliance, la grâce a donc surabondé avec la venue de Jésus-Christ, la Parole faite chair (Matthieu 5 : 17, Romains 5 : 20, Jean 1 : 1-17). Le fils de Dieu a pris conséquemment un corps pour s’offrir en sacrifice une fois pour toutes afin d’arracher l’humanité de la vanité du péché et de la mort.

Il est devenu malédiction pour notre salut ; il a satisfait parfaitement la volonté du Très-Haut par son sacrifice (Galates 3 : 13). C’est pourquoi quiconque croira en lui en s’éloignant de la souillure vivra pleinement et glorieusement sous la grâce. Puisque le Seigneur Jésus-Christ nous a rachetés de l’iniquité par son sang versé à la croix, nous devrions marcher en toute pureté en produisant des œuvres qui magnifient son saint nom.

 Les rebelles qui continuent à commettre, en ce temps de la fin, des crimes abominables fortement désapprouvés sur le mont Ébal (voir la vidéo) doivent se repentir et venir à Christ pour le pardon de leurs péchés. N’entendez pas demain, car ça peut être trop tard. Ne remettez pas au lendemain ce que vous devriez faire maintenant. Ainsi, le Saint-Esprit changera vos cœurs et vous vous conduirez en véritables enfants de Dieu, au nom de Jésus.

Le Seigneur Jésus est très proche.

Tony Kunsende-TKM

ÉPHÈSE

Library Celsus of Ephesus

Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde: on en estima la valeur à cinquante mille pièces d’argent.

Actes 19: 19

Centre commercial, politique et religieux de l’Asie occidentale, était située près de l’embouchure du Caystre, sur la mer Égée. Pline écrit que dans l’Antiquité, « la mer avait l’habitude de monter jusqu’au temple de Diane ». Cependant, le port naturel et l’ensemble de la zone ont été progressivement ensablés et aujourd’hui, les ruines de la ville reposent dans une basse plaine, à environ 7 kilomètres, à l’intérieur des terres.

À l’instar des autres cités de l’antiquité, Éphèse était une ville profondément religieuse. Elle adorait surtout Diane (L’Artémis des Grecs), la déesse de la fertilité en Asie. On construit en son honneur, et sur ce même site, trois sanctuaires (le premier aux environs de la fin du huitième siècle avant notre ère) et deux autres splendides temples. Le premier de ceux-ci fut commencé vers 550 avant Jésus-Christ, inauguré en 430, puis incendié en 356, la nuit même où naquit Alexandre le Grand. Il fallut plus de trente ans pour ériger le second temple. Les femmes d’Éphèse vendirent leurs bijoux pour aider au financement de la construction. Des rois offrirent des colonnes, et des dons en or, ainsi que des meubles de toutes sortes, affluèrent de nombreux pays. Lorsque la construction fut achevée, en 323 avant Jésus-Christ, il représentait le plus bel édifice jamais érigé dans tout le monde grec, et fut salué comme étant l’une des sept merveilles du monde antique. Une richesse immense s’y accumula, grâce aux dons et aux legs. Sa célébrité avait sa source dans l’image de Diane, qu’il abritait. On raconta aux esprits faibles que cette image était descendue du ciel (Actes 19 : 35).

Paul travailla dans la ville pendant trois ans. Il put ainsi poser les fondations de la plus solide église chrétienne du premier siècle. Son ministère y fut si efficace « qu’un assez grand nombre de ceux qui avaient pratiqué la sorcellerie apportèrent leurs livres et les brûlèrent devant tous » (Actes 19.19). Le culte de Diane diminua jusqu’à ce que Démétrius, un orfèvre, suscite une émeute contre Paul (Actes 19.24, 38). Timothée et Jean y continuèrent l’œuvre, ainsi que dans les six autres églises de la région. La progression du christianisme coïncida avec le déclin du culte de Diane.

B.T

DANIEL, PROPHÈTE DE LA PURETÉ DANS UNE SOCIÉTÉ CORROMPUE

et qu’il y eût au milieu de lui ces trois hommes, Noé, Daniel et Job, ils sauveraient leur âme par leur justice, dit le Seigneur, l’Eternel.

Ézéchiel 14 : 14

Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé.

Matthieu 24 : 13

Daniel, l’un de grands prophètes de la Bible, auxquels sont imputés certains livres de l’Ancien Testament, a été emmené en captivité, dans son adolescence, à Babylone par le roi de Babylone qui avait détrôné Jojakim ou Joaquin en 597 av. J-C. pour le remplacer par Sédécias.

Daniel et ses trois compagnons juifs faisaient partie de l’élite juive que le roi Nabuchodonosor avait déportée pour être à son service. Beltschatsar, son nom chaldéen, a vécu et servi, pendant une longue période, à la cour des rois Nebucadestar, Darius et Cyrus le grand.

Comme tous les grands serviteurs de Dieu dans les Saintes-Écritures, Daniel était un homme de prière continuelle et intense. Il priait trois fois le jour pour marcher fidèlement selon la volonté de Dieu (Daniel 6 : 10). Bien qu’il soit resté un long moment dans la cour du roi de Babylone, sa foi en son Dieu n’avait pas été altérée par les affres d’un pouvoir païen.  Il n’était pas un flatteur ni un fanatique du roi à la quête d’un positionnement politique. Il ne tronquait pas non plus les Écritures pour l’intérêt de l’homme fort de Babylonie. Non, Daniel vivait pour demeurer dans la vision et la mission que Yahvé lui avait confiée. Il ne faisait pas de contextualisation abusive et délictueuse pour se remplir les poches dans l’intention de s’enrichir illicitement. Le prophète Daniel ne courait pas derrière l’or de la cour royale comme l’avaient fait Balaam et Guéhazi (Jude 11; 2Rois 5 : 25-27).

Il important de souligner qu’il existe une grande ressemblance entre la vie de Daniel et celle de Joseph. Tous deux ont été emmenés captifs pendant leur jeunesse. Ils étaient des exemples, et ont servi à la cour d’un roi. Tous deux ont été injustement persécutés, leurs difficultés ont été des tremplins qui les ont propulsés vers des honneurs, et c’est en interprétant des rêves qu’ils sont parvenus au pouvoir. Ils ont vécu dans la pureté, au sein des sociétés corrompues. Enfin, tous les deux sont morts en une terre étrangère.

À l’instar de Joseph et Moise, Daniel a été à la fois un homme d’État et un prophète. Comme élu du Très-Haut, il a reçu une vision panoramique dont la portée dépasse celles des autres prophètes (Bible Thompson). Les visions divines de Daniel l’ont porté au-delà de la venue de Christ et lui ont fait voir le Messie montant sur le trône, en tant que Roi des rois. Il est tout particulièrement le prophète des derniers jours.

Avec l’Esprit de sainteté de notre Seigneur Jésus-Christ, il est possible pour le Corps de Christ de vivre dans la pureté dans nos sociétés dominées par les ténèbres de la vanité. Malgré le nombre croissant de persécutions à l’égard de chrétiens dans le monde entier en ces temps de la fin, il n’est pas impossible d’avoir une foi inébranlable en Jésus-Christ, notre Sauveur. Celui qui persévéra jusqu’à la fin sera sauvé (Matthieu 24 : 13).

Le Seigneur Jésus revient bientôt.

Tony Kunsende

ÉLISEE, LE PROPHÈTE QUI A REҪU UNE DOUBLE PORTION DE L’ESPRIT

Il prit le manteau qu’Elie avait laissé tomber, et il en frappa les eaux, et dit: Où est l’Eternel, le Dieu d’Elie? Lui aussi, il frappa les eaux, qui se partagèrent çà et là, et Elisée passa.

2 Rois 2: 14

Car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit avec mesure. Le Père aime le Fils, et il a remis toutes choses entre ses mains. 

Jean 3: 34-35

Élisée, le prophète qui a reçu une double portion de l’Esprit.

Il existe une ressemblance frappante entre la vie d’Élisée et celle d’Elie. Non seulement leurs noms se ressemblent, mais encore il existe une grande similitude entre les évènements de leurs vies respectives. Il s’agit bien de figures jumelles dans l’histoire juive.

Parallèle entre les deux prophètes

Tous deux:

-frappent les eaux du Jourdain et le traversent à sec (2 Rois 2. 8; 2.14).

-font apparaitre de l’eau pendant la sècheresse (1 Rois 18. 41-45; 2 Rois 3.9-20).

-ressuscitent un fils unique (1 Rois 17.17-24 ; 2 Rois 4. 18-35).

-accomplissent des miracles en faveur de personnes habitant hors d’Israël (1 Rois 17. 9-16; 2 Rois 5.1-15)

-prononcent des jugements sur des rois (1 Rois 21.19-22; 2 Rois 8.7-10).

-font venir la vengeance sur les incrédules (2 Rois 1.9-12; 2. 23-25).

En dépit de la ressemblance existant entre les miracles accomplis par les deux prophètes, Élisée n’a pas été un simple écho de son ardent prédécesseur. Il existait une grande différence entre les caractères des deux hommes et leurs attitudes.

Elie était un homme solitaire comme Jean-Baptiste. La majeure partie de sa vie a été un combat infructueux contre les maux de son temps, et il a traversé des moments de profond découragement.

Élisée était diffèrent. En recevant « double portion de l’Esprit », il a été rendu capable de mener une vie triomphante, tout en se mêlant aux gens de son époque. Rien n’indique qu’il se soit jamais plaint, qu’il ait fui ses ennemis, ou qu’il ait perdu courage. Même sur son lit de mort, il semble qu’il ait été rempli de puissance, car il a donné ses ordres au roi. Il est mort en vainqueur (2 Rois 13 : 14-19) et a eu une merveilleuse influence posthume (2 Rois 13 : 20-21).

Sa réception d’une double portion de l’Esprit est démontrée par le fait qu’il a reçu une vie victorieuse, et aussi qu’il a accompli un bien plus grand nombre de miracles que n’importe quel prophète, à l’exception de Moïse.

Leçon particulière de sa vie : la puissance de la grâce divine.

Le Nouveau Testament nous parle du Seigneur Jésus-Christ comme étant le Fils de l’homme qui a reçu, auprès du Père, l’Esprit sans mesure (Jean 3.34; Actes 10.38; Luc 4 : 18; Colossiens 2 : 9, Luc 3 : 16). En outre, il a le pouvoir de baptiser dans l’Esprit afin de placer chaque croyant né de nouveau dans son « corps mystique » (1 Corinthiens 12.13 Actes 1 :8, Actes 2 :4).

La Bible atteste encore que le monde entier ne saurait contenir les livres qu’on écrirait sur ce que le Seigneur Jésus-Christ a fait pendant son ministère terrestre (Jean 21.25 ; Jean 20.30). Le Christvivant aux siècles des sièclescontinue d’opérer un nombre incalculable de miracles au-delà de toute comparaison spirituelle, et de toute logique humaine (1 Pierre 3.22; Apocalypse 1.17-18). Il est plus que prophète. Il est le Messie, le Fils du Dieu vivant.

Bible Thompson et TKM

ANTIPAS DE PERGAME, LE TÉMOIN FIDÈLE DE JÉSUS-CHRIST

Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n’as pas renié ma foi, même aux jours d’Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure.

Apocalypse 2: 13
 Le grand autel de Pergame, reconstitué au Pergamon Museum de Berlin. Photo de Raimon Spekking

Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu.

Actes 20 : 24

Pergame : Autrefois Pergumum, ou Pergamos fut la ville la plus importante de la Mysie, à 5 km au nord de la rivière Caïque, à environ 24 km de la mer Égée et à 96 kilomètres au nord de Smyrne.

Les Romains s’en emparèrent, et érigèrent le royaume en province d’Asie (129-126 av. J.-C), dont la capitale devint Pergame.  Construite sur une hauteur de 335 mètres, cette citadelle devint, non seulement le centre de quatre cultes païens (Zeus, Athéna, Dionysos et Asclépios), mais surtout le siège du culte blasphématoire de l’empereur. Le Seigneur l’a nommé et reconnu comme étant le trône de Satan, l’endroit où demeure Satan.  Antipas, chrétien fidèle, subit le martyre dans cette citadelle du paganisme (Apocalypse 1.11;2.12-17) où se trouvait la troisième des 7 Églises d’Asie à laquelle Jean s’adresse dans le livre d’Apocalypse (Apocalypse 2.13).

Le parchemin (grec ancien : pergamênê qui veut dire : peau de Pergame, devenu en français « parchemin ») tire son nom de cette ville, où il fut inventé. Pergame est la troisième des 7 Églises d’Asie. L’ Apocalypse dit que là se retrouve le « trône de Satan ». Pergame s’appelle, à l’heure actuelle, Bergama (Turquie, province d’Izmir). 

Selon le document vidéo sur l’Église de Pergame, intitulé Pergame, le mot trône a d’abord été utilisé pour désigner un fauteuil d’une résidence personnelle privée, c’était le sens à l’origine du mot trône. Le fauteuil du maitre de lieu, maitre de maison.

Satan se sentait chez lui à Pergame, il y était assis sur un trône, c’était son territoire. Il était le maitre de cette maison. La ville possédait également un centre thérapeutique appelé l’Asclépiéion bâti à l’honneur du dieu serpent Asclépios. L’empereur faisait de voyages depuis Rome pour venir recevoir des soins à Pergame. Il ne s’agissait pas d’une visite médicale ordinaire.

Les habitants de Pergame adoraient une myriade de dieux grecs et romains. Lorsque le christianisme arriva avec sa croyance en un Dieu unique, les prêtres de temples devinrent très agressifs, et leur plus célèbre victime fut un homme du nom d’Antipas. Dans le livre d’Apocalypse, le Seigneur Jésus appela Antipas mon témoin fidèle.

Il était évêque de Pergame et y avait été ordonné par l’apôtre Jean. Sa foi en Jésus-Christ attira l’attention des prêtres d’Asclépiéion qui portèrent plainte auprès du gouverneur romain de Pergame. Les prêtres témoignèrent que les démons leur étaient apparus en rêve, leur disant que les prières d’Antipas les chassaient de la ville. Antipas avait chassé tant des démons que les démons et les esprits s’étaient plaints auprès des païens leur demandant de trouver une solution au sujet de cet Antipas. Il fut ordonné à Antipas d’offrir un sacrifice de vin et d’encens à une statue de l’empereur romain en déclarant que l’empereur était Seigneur et Dieu. Il refusa. Le rejet de la divinité de l’empereur signifiait le rejet la ville de Rome. Les croyants étaient mis à mort pour cette raison. Antipas fut condamné à mort sur l’autel de Zeus. Quelques années plus tard, l’apôtre Jean écrivit le livre de l’Apocalypse qui mentionne la mort d’Antipas à cet endroit.

 L’Antipas de Pergame est, au fait, le modèle d’un témoin de Jésus qui n’a pas renoncé à sa foi, devant les persécutions féroces, même au prix de sa vie. Il a été, à l’image de son sauveur, notre Seigneur Jésus-Christ, fidèle jusqu’à la mort. Antipas de Pergame, l’apôtre Paul et les autres martyrs de premiers siècles de l’Église constituent, sans nul doute, des exemples de témoins fidèles de Christ pour les générations actuelles de chrétiens qui font face au postmodernisme. Leur existence sur la terre, après leur conversion, avait un seul but : annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu en ne faisant aucun cas de leur vie.  Ils se sont offerts sincèrement et entièrement à Dieu comme de sacrifices vivants, saints et agréables (Actes 20 :24, Romains 12 : 1-2).  

La foi du peuple de Dieu, dans ces derniers jours, de manière individuelle ou collective ballotera toujours d’un côté ou de l’autre aussi longtemps que nous ne serions capables de renoncer sincèrement à nous-mêmes en vue de sauver nos âmes. « Mais ces choses qui étaient pour moi de gains, je les ai regardées comme une perte à cause de Christ », a confessé l’apôtre Paul dans son épitre aux Philippiens.

Ne perdons donc pas notre dignité comme les anges déchus, en désertant notre précieuse demeure spirituelle en Jésus à cause de choses périssables qui ne donnent pas la vie. La fidélité à Dieu exige le reniement total de soi pour gagner Christ.   Demeurons fermes dans le Seigneur de gloire, car notre récompense sera grande.

Le Seigneur Jésus revient bientôt.

NDB-TONY KUNSENDE

LE BAPTÊME CHRÉTIEN

« Il dit : De quel baptême avez-vous donc été baptisé ? Et ils répondirent : du baptême de Jean. 

Alors Paul dit : Jean a baptisé du baptême de repentance, disant au peuple de croire en celui qui venait après lui, c’est-à-dire, en Jésus. Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom de Jésus. »

Actes 19 :3-5

« Puis il leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. »

Marc 16: 15-16

Christ a institué deux cérémonies que la plupart des Églises appellent sacrements. Il s’agit bien de la Sainte Cène et le baptême (Marc 16 :16, Matthieu 26 :29, Luc 22 :19-20).

Le baptême de Jean Le Baptiste

Son baptême était probablement le précurseur direct du baptême chrétien et une adaptation des bains rituels juifs. Il est certain que quelques-uns des disciples de Jésus ont été baptisés par Jean (Jean 1 : 35) et il semble qu’ils ont constitué cette pratique au début du ministère de Jésus (Jean 3 : 22; 4 : 1).

Le baptême de Jean Baptiste, auquel le Seigneur Jésus s’est soumis, était tout d’abord un témoignage de repentance mais aussi une préparation en vue de la venue du Messie, symbolisant le jugement qu’il allait apporter; ce serait comme une immersion dans le flot de l’Esprit de feu de Dieu (Mattieu 3 : 11).

Le baptême de Jésus-Christ

Il exprimait sa consécration à la volonté de Dieu et à son ministère. C’ était peut-être aussi l’expression de son identification totale avec son peuple. Après son baptême, l’Esprit vint sur lui (Matthieu 3 : 13); certains ont vu en cela un modèle du baptême chrétien d’eau et d’Esprit mais les évangélistes ne retiennent pas ces deux évènements sous le terme unique de « baptême ». Veuillez voir la vidéo au bas de la page.

Le baptême dans les livres des Actes

Le baptême des premiers convertis exprimait leur repentance et leur foi (Actes 2 :38). Il était administré « au nom de Jésus » (Actes 2 : 38, Matthieu 28 : 19) et était quelque fois accompagné de l’imposition des mains en signe d’acceptation par l’Église (Actes 8 :14). La relation entre le baptême d’eau et le don de l’Esprit est débattue.

Pour les premiers chrétiens, ce qui importait avant tout était la présence évidente de l’Esprit et le baptême jouait un rôle important en cela, mais on ne peut affirmer qu’il y avait un point de vue unique à ce sujet.

Le baptême dans les lettres de Paul

D’après 1 Cor 1 : 13, Paul souligne que le baptême est administré au nom de Jésus; dans Éphésiens 4 : 5, il considère le baptême comme l’une des bases de la communauté chrétienne.

Dans Romains 6 : 5 et Colossiens 2 : 12, il évoque le symbolisme du baptême : celui-ci est la mort à l’ancienne vie, dans l’identification avec le Christ. Paul le décrit comme un processus qui dure toute la vie (Galates 2 : 20, Philippiens 3 : 10). Il semble avoir compris cette purification au sens spirituel et non sacramental. A ceux qui voulaient que les chrétiens soient circoncis, il oppose la foi et non le baptême; ce qui importe, c’est la réalité de l’Esprit reçu par la foi (Galates 3 : 1-4,7).

La foi et le baptême

Le baptême d’eau n’agit pas de façon magique : il présuppose la foi en Jésus-Christ chez celui qui le demande : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé » (Marc 16 :16). « Ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités avec en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité d’entre les morts » (Colossiens 2 :12).

La pratique dans le Nouveau Testament

Le Nouveau Testament ne nous présente aucun exemple de baptême d’enfant. Bien au contraire, il nous montre que sur sa profession de foi individuelle que chacun est baptisé (Actes 2 :38,41). Ce sont des adultes qui, ayant cru, passent par les eaux du baptême (Actes 8 : 5, 12).

En Marc 16.16, les conditions du salut sont ainsi indiquées : « celui qui (1er) aura cru et qui (2e) aura été baptisé, et celui qui n’aura pas cru sera condamné ». Vouloir baptiser les enfants revient donc à renverser l’ordre divin. Il n’est pas dit : « celui qui n’aura pas été baptisé sera condamné ».

Le livre des Actes nous apprend encore que le baptême se pratique par immersion totale (Actes 8 : 37-39) comme c’était déjà le cas pour le baptême de Jean Baptiste (Matthieu 3 : 16).  C’est d’ailleurs le sens de ce mot. Le mot grec baptizô veut dire « plongerimmergersubmerger ». Il ne saurait donc être question d’aspersion ou d’infusion. En outre, lorsqu’on a reçu un baptême illégitime ou incomplet, on doit être rebaptisé (Actes 19 : 3-5).

Houlette du Berger- NDB- TKM

LA VALLÉE DE BACA

“Lorsqu’ils traversent la vallée de Baca, ils la transforment en un lieu plein de sources, Et la pluie la couvre aussi de bénédictions.”

Psaume 84: 7

Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : Ta houlette et Ton bâton me rassurent.

Psaume 23: 4

BakaBacaBaumier: est un arbuste résineux, portant le nom de Baka, ce qui selon certains auteurs, signifie dégoutter, ou verser des larmes; une sorte de baume découle de cet arbuste. Le mot baka pourrait aussi être une substance signifiant les pleurs.

Vallée de Palestine (Psaume 84.7), tirant son nom des arbres résineux qui y croissaient; c’est peut-être la vallée des Rephaïm, car on y trouvait de tels arbres (2 Samuel 5 : 22,23); mais les versions grecque et syriaque tiennent ce terme pour une métaphore, analogue à l’expression « vallée de l’ombre de la mort ».
Baka signifie, alors n’importe quelle « vallée de larmes » ou « vallée de l’ombre de la mort ».

Cette brève et pertinente élucidation de la vallée de Baca nous exhorte, spirituellement parlant, en tant que chrétiens et disciples de Christ, à avoir toujours foi en Jésus-Christ (Hébreux 12 :2) quelle que soit l’ampleur de l’adversité ou l’antagonisme qui mettent en épreuve notre foi.

Au nom de notre Seigneur Jésus qui est avec nous, nous transformons toute « vallée de Baca » que nous traversons en un lieu plein de sources. Aucune « vallée », représentant les forces ténébreuses, ne peut nous empêcher d’avancer vers notre destinée glorieuse, car si Dieu est pour nous, personne ne sera contre nous (Romains 8 : 31).

Notre force augmente pendant la marche et nous allons nous présenter devant l’Éternel, Dieu des armées, notre Père Céleste, à Sion, au nom de Jésus (Psaume 84 : 8).

Prière :
Je transforme la vallée de Baca spirituel que je traverse en un lieu plein de sources, au nom de Jésus. Ma force augmente pendant que je marche. Nul ne pourra m’arrêter. Je broie les montagnes et les collines sur mon chemin, par la puissance du Saint-Esprit, au nom de Jésus. Je me présenterai devant Dieu à Sion.

NDB-Tony Kunsende

LES PUBLICAINS DANS LE NOUVEAU TESTAMENT

Et Jésus leur dit: je vous le dis en vérité, les publicains et les prostituées vous devanceront dans le Royaume de Dieu.

Matthieu 21 : 31

 Et Jésus leur dit: je vous le dis en vérité, les publicains et les prostituées vous devanceront dans le Royaume de Dieu . (Matthieu 21:31)

Publicain : Dans l’empire romain était un personnage préposé à la perception des impôts et des droits de passage sur les marchandises que l’on transportait d’un territoire à l’autre.

Le fermier en chef exigeait des contribuables des sommes supérieures à celles qu’il versait au trésor public. L’État Romain l’y autorisait. Aucune loi ne protégeait les contribuables contre les exactions. Excepté quelques personnages honnêtes, les publicains volaient (Luc 3 : 12,13 ; 19.8).

Dans toutes les provinces, toutes les classes les détestaient, sauf peut-être les gouverneurs romains, qui souvent s’entendaient avec eux pour extorquer l’argent des contribuables. Le collecteur d’un territoire conquis par les Romains était parfois originaire de ce pays, auquel la plupart de péagers subalternes appartenaient.

Le juif Zachée parait avoir exercé les fonctions de percepteur-chef d’impôts à Jéricho (Luc 19 : 1-9).  Le juif Matthieu (Levi), par contre, était chargé ,par le fermier général, de recueillir les taxes de Capernaum (Matthieu 9 :9; Marc 2 :14; Luc 5 : 27). Les juifs n’admettaient point que l’un de leurs fût agent des Romains et levât des impôts pour un gouvernement païenLe publicain juif était exclu de la société de ses compatriotes ; ses amis subissaient le même sort. Les publicains étaient perçus comme des « collabos », des agents des occupants romains.

L’attitude du Seigneur Jésus avait bien choqué les juifs conformistes, car on l’accusait de manger avec des péagers et des pécheurs (Matthieu 9 : 10-13; 11.19). Cependantle Seigneur Jésus a appelé Matthieu, qui était l’un d’eux, à l’apostolat (Matthieu 9.9). 


Les cas de Zachée (Esaïe 55 : 6-7) qui cherchait à voir le Seigneur Jésus, et de Matthieu appelé pendant qu’il était assis au lieu des péages, enseignent aux pécheurs impénitents la nécessité de sceller, en Jésus-Christ, une réconciliation sincère et définitive avec l’Éternel, ainsi que les communautés auxquelles ils appartiennent (Luc 19 : 10).

Comme le Seigneur Jésus a appelé Matthieu à le suivre pendant qu’il vaquait à ses occupations, il vous lance, aujourd’hui, le même appel au salut et au service au cas où vous ne l’auriez pas encore fait. Je vous exhorte à faire de cet instant, un moment de nouveau départ dans la force incomparable de la grâce divine décrétée, à la croix, par le sang de notre Seigneur Jésus-Christ, le grand Vainqueur de la mort. Il vous fait, dans l’immédiat, la grâce de devenir son enfant, et d’avoir corollairement accès à Son royaume éternel et incorruptible.
Si vous répondez par l’affirmative à cet appel au salut et au service, je vous invite, par cette prière, à accepter et à confesser de votre bouche, avec foi, le Seigneur Jésus.

 Au moyen de cette prière faite avec foi, accompagnée d’une promesse de restitution si votre cas s’apparente à celui de Zachée (le cas de Zachée, Luc 19 : 1-9), le Seigneur Jésus-Christ vous pardonnera et élira domicile dans votre vie pour en être le Seigneur et Sauveur.

 NDB-TONY KUNSENDE


Quelques versets liés au contenu de cet article :


Matthieu 9 : 9-11
De là étant allé plus loin, Jésus vit un homme assis au lieu des péages, et qui s’appelait Matthieu. Il lui dit: Suis-moi. Cet homme se leva, et le suivit. Comme Jésus était à table dans la maison, voici, beaucoup de publicains et de gens de mauvaise vie vinrent se mettre à table avec lui et avec ses disciples. Les pharisiens virent cela, et ils dirent à ses disciples : pourquoi votre maitre mange-t-il avec les publicains et les gens de mauvaise vie?

Matthieu 11 : 18-19

Car Jean est venu, ne mangeant ni ne buvant, et ils disent: Il a un démon. Le Fils de l’homme est venu, mangeant et buvant, et ils disent: C’est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie. Mais la sagesse a été justifiée par ses œuvres.

Luc 3 : 12-14
Il vint aussi des publicains pour être baptisés, et ils lui dirent: Maître, que devons-nous faire? Il leur répondit: N’exigez rien au-delà de ce qui vous a été ordonné. Des soldats aussi lui demandèrent: Et nous, que devons-nous faire? Il leur répondit: Ne commettez ni extorsion ni fraude envers personne, et contentez-vous de votre solde.

Luc 19 : 8-10
Mais Zachée, se tenant devant le Seigneur, lui dit: Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens, et, si j’ai fait tort de quelque chose à quelqu’un, je lui rends le quadruple. Jésus lui dit: Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi un fils d’Abraham. Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.

Hébreux 12 :1
Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte.

Esaïe 55 : 6-7
Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve; Invoquez-le, tandis qu’il est près.

Matthieu 20 :16 Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers.