Il y en a trois qui ont une belle allure, et quatre qui ont une belle démarche : le lion, le héros des animaux, ne reculant devant qui que ce soit ; le cheval tout équipé ; ou le bouc ; et le roi à qui personne ne résiste.
Proverbes 30 : 29-31
Pour l’amour de Dieu, au nom de Jésus-Christ, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, donnons à notre foi en Christ son allure impériale. Car nous sommes cohéritiers de celui qui a tout mis sous ses pieds. En outre, Il nous a ouvert les portes de Royaume de Dieu en nous transportant des ténèbres à la lumière de sa plénitude. Ainsi, nous pouvons affirmer avec certitude que nous sommes « un royaume, des sacrificateurs pour la gloire de notre Père céleste » (Apocalypse 1:6).
Soyons véritablement dignes de ce que nous sommes. Ne prenons surtout pas en vain la grâce de Dieu qui a couté le sang de Jésus-Christ. La victoire qui triomphe du monde, c’est bel et bien notre foi. Veuillez regarder la vidéo ci-dessous pour avoir beaucoup plus d’information biblique sur cette question.
Le Seigneur est proche.
Tony Kunsende
Le Seigneur Jésus-Christ a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! Amen!
Seigneur, c’est par tes bontés qu’on jouit de la vie, c’est par elles que je respire encore; Tu me rétablis, tu me rends à la vie.
Ésaïe 38 : 16
Car il dit à Moïse: Je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde, et j’aurai compassion de qui j’ai compassion. Ainsi donc, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde.
romains 9 : 15-16
Ésaïe 38 : 9-21
9.Cantique d’Ézéchias, roi de Juda, sur sa maladie et sur son rétablissement.
10.Je disais : quand mes jours sont en repos, je dois m’en aller aux portes du séjour des morts. Je suis privé du reste de mes années !
11. Je disais : je ne verrai plus l’Éternel, l’Éternel, sur la terre des vivants ; je ne verrai plus aucun homme parmi les habitants du monde !
12. Ma demeure est enlevée et transportée loin de moi, comme une tente de berger ; je sens le fil de ma vie coupé comme par un tisserand qui me retrancherait de sa trame. Du jour à la nuit, tu m’auras achevé !
13.Je me suis contenu jusqu’au matin ; comme un lion, il brisait tous mes os, Du jour à la nuit tu m’auras achevé !
14.Je poussais des cris comme une hirondelle en voltigeant, je gémissais comme la colombe ; mes yeux s’élevaient languissants vers le ciel : O Éternel ! je suis dans l’angoisse, secours-moi !
15. Que dirai-je ? Il m’a répondu, et il m’a exaucé. Je marcherai humblement jusqu’au terme de mes années, après avoir été ainsi affligé.
16.Seigneur, c’est par tes bontés qu’on jouit de la vie, c’est par elles que je respire encore ; tu me rétablis, tu me rends à la vie.
17. Voici, mes souffrances mêmes sont devenues mon salut ; tu as pris plaisir à retirer mon âme de la fosse du néant, car tu as jeté derrière toi tous mes péchés.
18. Ce n’est pas le séjour des morts qui te loue, ce n’est pas la mort qui te célèbre ; ceux qui sont descendus dans la fosse n’espèrent plus en ta fidélité.
19. Le vivant, le vivant, c’est celui-là qui te loue, comme moi aujourd’hui ; le père fait connaître à ses enfants ta fidélité.
20. L’Éternel m’a sauvé ! Nous ferons résonner les cordes de nos instruments, tous les jours de notre vie, dans la maison de l’Éternel.
21. Ésaïe avait dit : Qu’on apporte une masse de figues, et qu’on les étende sur l’ulcère ; et Ézéchias vivra.
Il n’y a ni ténèbres ni ombre de la mort, Où puissent se cacher ceux qui commettent l’iniquité. Dieu n’a pas besoin d’observer longtemps, Pour qu’un homme entre en jugement avec lui;Il brise les grands sans information, Et il met d’autres à leur place;
Job 34 : 22-24
Ce colloque voulu par le prix Nobel de la paix 2018, le Dr. Denis Mukwege et par l’Institut francophone pour la justice et la démocratie, s’est tenu le lundi 02 décembre 2019, à Paris. Le Rapport Mapping des Nations Unies sur les droits humains a recensé les violations les plus graves des droits humains et du droit international humanitaire, 617 crimes, commis en République Démocratique du Congo (RDC) entre mars 1993 et juin 2003. La justice n’a jamais été rendue sur ces crimes commis par les armées étrangères et leurs alliés en RD Congo.
Allocution du Dr Mukwege à l’occasion du colloque sur le rapport Mapping
Mr Le Président de l’Assemblée Nationale, Mesdames et Messieurs les députés, Mr Le Président de l’Institut Francophone pour la Justice et la Démocratie, Distingués invités, Mesdames, Messieurs, Il nous a été demandé d’évoquer avec vous « Quelles sont nos attentes suite au rapport Mapping » ?
Elles sont grandes et nombreuses, car nous sommes convaincus qu’il n’y aura pas de paix sans la justice en RDC et dans la région des Grands Lacs.
Je tiens d’abord à remercier l’IFJD et tous ceux qui vont apporter leurs expériences et leur expertise durant ce colloque qui a vocation à faire sortir de son placard le rapport Mapping, et à faire sortir les autorités congolaises et la communauté internationale de leur procrastination face à la nécessité d’exploiter tous les outils de la justice transitionnelle en RDC : l’heure n’est plus à l’attente mais à l’action.
A l’occasion des 20 ans du massacre commis à Lemera, en octobre 2016, j’étais retourné sur place, à l’hôpital où j’ai commencé ma profession de gynécologue obstétricien, et où 30 de mes patients et membres de mon personnel soignant ont été sauvagement assassinés le 6 octobre 1996.
Cette date restera pour toujours gravée dans ma mémoire et marque le début des atrocités de masse commises au Congo. Les troupes de l’AFDL, qui se présentaient comme des « libérateurs », dirigés par Laurent Désiré Kabila et soutenues par le Rwanda, commencèrent leur marche à travers le pays pour chasser les Hutus et mettre fin à l’ère du Maréchal Mobutu.
20 ans plus tard, j’étais de retour à l’hôpital de Lemera avec Sonia Rolley, journaliste à RFI. Nous cherchions à nous entretenir avec des survivants, des témoins de ce crime de guerre.
Aucune plaque commémorative n’a été érigée, pas même une simple croix pour signaler la fosse commune où les restes humains de mes patients et de mes collègues reposent – probablement pas en paix – sur le flanc de l’Hôpital.
Lors de ce voyage à Lemera, j’étais accompagné de la fille d’une victime. C’était la première fois qu’elle retournait sur les lieux du crime où ses parents ont perdu la vie, et son seul souhait était de déposer des gerbes de fleurs sur leur sépulture. Sa déception fut grande de constater qu’aucune trace n’évoquait la vie de ceux qui lui étaient si chers.
Elle m’avait expliqué son incapacité à faire son travail de deuil et confié que dans ses rêves, elle nourrissait toujours l’espoir que ses parents reviendraient…
Mesdames, Messieurs,
L’ambiance est lourde dans ce village, où l’on sent directement le poids d’un traumatisme individuel et collectif, mais aussi de la peur. Personne ne semblait vouloir s’exprimer.
Alors que nous étions en passe de reprendre la route pour rejoindre Bukavu, un infirmier s’approcha, et nous dit : « Docteur, on ne peut pas parler, le Commandant de l’armée en poste ici, était l’un des auteurs du massacre à l’Hôpital il y a 20 ans. Si nous parlons, il nous tuera ».
Vingt ans après, la population est profondément terrorisée, l’absence de la libération de la parole et de la vérité empêche toute possibilité de guérison et de renouer avec le fil d’une vie normale.
Mesdames, Messieurs,
On ne construira pas la paix avec des bourreaux en uniforme qui intimident chaque jour les victimes.
Parmi les mesures les plus urgentes préconisées par le rapport Mapping, il y a donc l’assainissement de nos institutions.
Après 20 ans de présence de la plus grande mission de maintien de la paix des Nations Unies, si la stabilité n’est toujours pas assurée, si les initiatives de paix sont bloquées, si les massacres continuent dans l’impunité en Ituri, dans les Kivus, ou au Maniema, c’est tout simplement parce que les criminels sont protégés au plus haut niveau de l’Etat et au plus haut niveau de la hiérarchie de nos forces de sécurité et de défense.