LE BAPTÊME CHRÉTIEN

« Il dit : De quel baptême avez-vous donc été baptisé ? Et ils répondirent : du baptême de Jean. 

Alors Paul dit : Jean a baptisé du baptême de repentance, disant au peuple de croire en celui qui venait après lui, c’est-à-dire, en Jésus. Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom de Jésus. »

Actes 19 :3-5

« Puis il leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. »

Marc 16: 15-16

Christ a institué deux cérémonies que la plupart des Églises appellent sacrements. Il s’agit bien de la Sainte Cène et le baptême (Marc 16 :16, Matthieu 26 :29, Luc 22 :19-20).

Le baptême de Jean Le Baptiste

Son baptême était probablement le précurseur direct du baptême chrétien et une adaptation des bains rituels juifs. Il est certain que quelques-uns des disciples de Jésus ont été baptisés par Jean (Jean 1 : 35) et il semble qu’ils ont constitué cette pratique au début du ministère de Jésus (Jean 3 : 22; 4 : 1).

Le baptême de Jean Baptiste, auquel le Seigneur Jésus s’est soumis, était tout d’abord un témoignage de repentance mais aussi une préparation en vue de la venue du Messie, symbolisant le jugement qu’il allait apporter; ce serait comme une immersion dans le flot de l’Esprit de feu de Dieu (Mattieu 3 : 11).

Le baptême de Jésus-Christ

Il exprimait sa consécration à la volonté de Dieu et à son ministère. C’ était peut-être aussi l’expression de son identification totale avec son peuple. Après son baptême, l’Esprit vint sur lui (Matthieu 3 : 13); certains ont vu en cela un modèle du baptême chrétien d’eau et d’Esprit mais les évangélistes ne retiennent pas ces deux évènements sous le terme unique de « baptême ». Veuillez voir la vidéo au bas de la page.

Le baptême dans les livres des Actes

Le baptême des premiers convertis exprimait leur repentance et leur foi (Actes 2 :38). Il était administré « au nom de Jésus » (Actes 2 : 38, Matthieu 28 : 19) et était quelque fois accompagné de l’imposition des mains en signe d’acceptation par l’Église (Actes 8 :14). La relation entre le baptême d’eau et le don de l’Esprit est débattue.

Pour les premiers chrétiens, ce qui importait avant tout était la présence évidente de l’Esprit et le baptême jouait un rôle important en cela, mais on ne peut affirmer qu’il y avait un point de vue unique à ce sujet.

Le baptême dans les lettres de Paul

D’après 1 Cor 1 : 13, Paul souligne que le baptême est administré au nom de Jésus; dans Éphésiens 4 : 5, il considère le baptême comme l’une des bases de la communauté chrétienne.

Dans Romains 6 : 5 et Colossiens 2 : 12, il évoque le symbolisme du baptême : celui-ci est la mort à l’ancienne vie, dans l’identification avec le Christ. Paul le décrit comme un processus qui dure toute la vie (Galates 2 : 20, Philippiens 3 : 10). Il semble avoir compris cette purification au sens spirituel et non sacramental. A ceux qui voulaient que les chrétiens soient circoncis, il oppose la foi et non le baptême; ce qui importe, c’est la réalité de l’Esprit reçu par la foi (Galates 3 : 1-4,7).

La foi et le baptême

Le baptême d’eau n’agit pas de façon magique : il présuppose la foi en Jésus-Christ chez celui qui le demande : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé » (Marc 16 :16). « Ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités avec en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité d’entre les morts » (Colossiens 2 :12).

La pratique dans le Nouveau Testament

Le Nouveau Testament ne nous présente aucun exemple de baptême d’enfant. Bien au contraire, il nous montre que sur sa profession de foi individuelle que chacun est baptisé (Actes 2 :38,41). Ce sont des adultes qui, ayant cru, passent par les eaux du baptême (Actes 8 : 5, 12).

En Marc 16.16, les conditions du salut sont ainsi indiquées : « celui qui (1er) aura cru et qui (2e) aura été baptisé, et celui qui n’aura pas cru sera condamné ». Vouloir baptiser les enfants revient donc à renverser l’ordre divin. Il n’est pas dit : « celui qui n’aura pas été baptisé sera condamné ».

Le livre des Actes nous apprend encore que le baptême se pratique par immersion totale (Actes 8 : 37-39) comme c’était déjà le cas pour le baptême de Jean Baptiste (Matthieu 3 : 16).  C’est d’ailleurs le sens de ce mot. Le mot grec baptizô veut dire « plongerimmergersubmerger ». Il ne saurait donc être question d’aspersion ou d’infusion. En outre, lorsqu’on a reçu un baptême illégitime ou incomplet, on doit être rebaptisé (Actes 19 : 3-5).

Houlette du Berger- NDB- TKM

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PRIÈRES DE GUÉRISON, AU NOM DE JESUS (1)

” Il dit: Si tu écoutes attentivement la voix de l’Eternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d’aucune des maladies dont j’ai frappé les Egyptiens; car je suis l’Eternel, qui te guérit.”

Exode 15: 26

“lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris.”

1 Pierre 2: 24

Poussés par l’amour fraternel, nous encourageons ceux qui sont fatigués et accablés de maladies à fixer leur regard sur le SeigneurJésus-Christ, le chef et le consommateur de notre foi (Hébreux 12.2, Matthieu 9 : 29, Matthieu 8 : 17), qui a pris nos infirmités, et s’est chargé de nos maladies, y compris les plus graves.

N’oublions surtout pas le caractère immuable de notre Dieu qui guérit aujourd’hui comme il l’a fait autrefois selon sa souveraineté (Exode 3 : 14, Hébreux 13 :8). Rien n’est impossible à notre Dieu. La souffrance d’un frère ou d’une sœur est la souffrance de toute la communauté à laquelle ils appartiennent, car nous sommes un en Jésus-Christ, le chef et le fondateur de l’Église. Partant de cette vérité, l’Esprit de Christ dans l’épitre de Jacques recommande aux malades de voir les anciens dans leurs églises locales respectives afin de recevoir l’onction de guérison au nom du Seigneur par une prière de foi (Jacques 5 : 14-15).

Dans le même registre, il est plus qu’important de souligner que toute maladie n’est pas forcément le produit d’un péché individuel même si l’on sait que la maladie est entrée dans ce monde à cause du péché (Job 2 : 5-7, Genèse 2 : 17, Romains 5 : 12,17).  Il sied d’évoquer, à titre exemplatif, les cas de Job éprouvé par la maladie, et de l’aveugle-né choisi par le Seigneur pour manifester la gloire divine (Job2 : 1-10, Jean 9). Nous allons développer ces exemples dans nos prochains articles sur la maladie et la guérison.

Ce message s’adresse aussi au malade qui n’est pas encore en Christ, notre Seigneur; si vous vous retrouvez dans ce cas précis, je vous demanderai donc de recevoir d’abord Jésus-Christ, par la prière, comme Seigneur et Sauveur personnel de votre vie, car le fait de naitre en Christ va effacer toute condamnation qui pesait contre votre âme et vous affranchira de la loi du péché et de la mort (Romains 8 : 1-2).  La nouvelle naissance en Christ vous donnera ainsi accès à son Royaume de gloire (Jean 3 :3)!

 Paroles-prières à méditer et déclarer avec foi afin que la grâce de la guérison brise tout sceptre de condamnation se manifestant sous forme de maladies et d’infirmités contraire à la volonté de Dieu.  Veuillez adapter ses prières en fonction de ce que vous voulez que le Seigneur fasse pour vous en tenant compte , bien sûr, de spécificités de chaque maladie ou infirmité (voir ci-dessous).


  • L’Éternel Dieu des armées pardonne toutes mes iniquités et guérit toutes mes maladies, au nom de Jésus (Psaumes 103.3).
  • Jésus-Christ en moi me guérit de toutes formes de maladies, en son nom, car c’est bien lui le Christ, mon Seigneur qui a brisé le pouvoir du péché et de la maladie à la croix (Jean 1.12, Romains 10.9).
  • Nous sommes guéris par les meurtrissures de notre Seigneur Jésus-Christ (Ésaïe 53.5). Je lave, par la foi, toutes les parties de mon corps (cellules, tissus, organes, appareils, organisme) dans le sang de Jésus, au nom de Jésus.
  • Je renverse et détruis tout autel et forteresse de maladies dressés contre ma destinée, au nom de Jésus (2 Corinthiens 10 : 4).
  • Je déclare sans effet toute arme de maladie forgée contre ma santé, au nom de Jésus (Esaïe 54 : 17).
  • Je brise, par le feu de Dieu, tout cycle de maladie physique et spirituelle hérité de mes ancêtres, au nom de Jésus (Ésaïe 9 : 4, Ésaïe 10 :27, Matthieu 11 : 28).
  • Tout joug de maladies (spirituelles et physiques) et d’infirmités monté contre ma vie est brisé par l’onction de Dieu, au nom de Jésus (Esaïe 10 :27).
  • Mon corps n’est pas l’adresse de maladies ni d’infirmités, au nom de Jésus (Jean 8 : 17, Luc 13 : 10-17).
  • J’invoque le sang de Jésus pour arrêter toute prolifération anarchique de cellules dans mon corps, au nom de Jésus (Ésaïe 53 : 5, 1 Pierre 2 : 24). Cas spécifique de cancer
  • Sang de Jésus, répare et guéris tous les dégâts causés par la maladie dans mon corps, âme et esprit, au nom de Jésus.
  • Je révoque, au nom de Jésus, tout décret de condamnation de ma vie par la maladie (Colossiens 2.14; Romains 8 :1-2)
  • J’ai le don de la foi comme le centenier romain : un mot de mon Seigneur Jésus-Christ suffit pour ma guérison (Matthieu 8.10)!
  • Je prendrai toujours soin de mon corps et de ma vie, car je suis le temple du Saint-Esprit, au nom de Jésus (1 Corinthiens 3. 16-17).
  • Je reçois le miracle de la guérison par la puissance du Saint-Esprit, au nom de Jésus (Matthieu 8 : 10, Matthieu 9 : 22).

Ces prières de guérison n’excluent pas l’intervention de la médecine.

Que la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence garde nos cœurs ainsi que nos pensées en Jésus-Christ. Le Seigneur revient bientôt!

NDB-Tony Kunsende